La diversification des temps partiels dans les écoles
Un plus pour les personnels
Un temps partiel de l’ordre du trois quarts de temps peut répondre aux aspirations de bon nombre d’enseignants. La perte de revenus est limitée, la prise en charge de la classe avec le rôle de maître référent facilitée.
Une nouvelle organisation des écoles
Ce type de services existe déjà dans les écoles (directeurs déchargés sur la base d’une journée, instituteurs maîtres formateurs). La présence d’un adulte supplémentaire dans l’équipe peut constituer un apport de compétences nouvelles et contribuer à la polyvalence de l’équipe.
Un plus pour l’emploi
Trois personnes choisissant de travailler à deux tiers du temps, c’est un emploi créé.
Le remplacement : un dispositif à défendre, voire à sauver
Mise à plat en CTPD (comité technique paritaire départemental) du dispositif de remplacement, la clarification des missions des différents postes et la négociation d’une organisation et d’une gestion plus justes et plus efficaces.
Définition de règles transparentes pour l’affectation des personnels sur les différents remplacements.
Droit d’accès des titulaires remplaçants à la formation continue.
Une indemnisation plus équitable constituée de deux parts :
Une part fixe, qui traduirait la reconnaissance de la fonction de titulaire-remplaçant.
Défraiement kilométrique proportionnel aux distances effectuées, complété par un défraiement lié au temps passé en transport et à l’indemnité repas.
Personnels « roulants », membres des réseaux, CPAIEN (conseillers pédagogiques des inspecteurs de l’Éducation nationale), enseignants en langue ou en informatique, vous avez droit aux indemnités de déplacement !
Le Sgen-CFDT revendique
L’inscription de ces crédits sur une ligne budgétaire spécifique afin que les remboursements ne dépendent des choix des recteurs et des inspecteurs d’académie.
Le recensement des besoins du terrain et son examen en comité technique paritaire départemental.
L’attribution d’un budget pour les frais de déplacement qui permette le remboursement automatique sur la base des besoins recensés.
Et donc l’augmentation des crédits à hauteur des besoins réels.