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Compte-rendu du groupe de travail sur les Enseignants Maîtres Formateurs (15 juin 2009)

vendredi 19 juin 2009

Dans le cadre des discussions sur la mastérisation, le ministère de l’Éducation Nationale a mis en place un groupe de travail spécifique sur les EMF (Instituteurs et Professeurs Maîtres Formateurs) dont il a confié le pilotage à la DGESCO (Direction Générale de l’Enseignement Scolaire). Une première réunion s’est tenue le 15 juin avec le SNUipp, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT.

En préambule, M. Nembrini souhaite nous rassurer sur la pérennité des EMF :
- Avec la mastérisation, les universités auront besoin de leurs compétences pour mettre en place les formations, en particulier “sur le terrain” ; « ils ne sont donc pas en danger ».
- Un bilan des moyens et des besoins nécessaires pour la mastérisation sera fait par l’administration.

Après l’intervention des organisations syndicales, la DGESCO a déterminé trois éléments à traiter dans le groupe de travail : les missions des EMF, la reconnaissance institutionnelle (et dans ce cadre la question du CAFIPEMF) et l’organisation des services qui inclut la question de leur rémunération. Toutes les organisations syndicales ont regretté l’absence d’un représentant du MESR ( Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche).

L’intervention du Sgen-CFDT :
- le Sgen a souligné que les EMF ont besoin d’être rassurés sur leur avenir, qu’il faut clarifier leurs missions et les faire évoluer dans le dispositif de formation, mais qu’il ne faut pas pour autant aller trop vite étant donné que tous les éléments de la réforme ne sont pas encore connus (cadrage des masters, stages pendant le master et pendant l’année de fonctionnaire stagiaire) ;
- nous avons insisté sur le lien des EMF avec l’université pour que se mette en place une véritable alternance entre formation théorique et pratique ;
- le maintien d’une décharge de service, au niveau actuel, est indispensable ;
- l’organisation du suivi des stages et de la formation devrait être pilotée par l’université, comme c’est le cas aujourd’hui par les IUFM.
- nous avons rappelé que les discussions sur le rôle et la place des maîtres formateurs pourraient être l’occasion de réfléchir à leur mise en place pour le second degré (demande relayée par le SE-Unsa).
- enfin, nous avons demandé que les EMF puissent bénéficier d’une formation continue spécifique.

A propos des stages :
- Le MEN distingue l’accompagnement des stages (préparation, suivi et réinvestissement) de l’intervention en formation à l’université. Cette dernière a besoin d’être précisée.
- Pour le suivi des stages des étudiants en Master 1, Master 2 et année de stage, il faut distinguer ce qui relève de la sensibilisation, de l’observation, de la pratique accompagnée et de la responsabilité.
- Ainsi, il n’est pas question pour le ministère de supprimer les M.A.T ( Maître d’Accueil Temporaire) dont le rôle est d’accueillir des étudiants pour les stages de sensibilisation et d’observation. Le Sgen-CFDT a souligné que cet accueil ne s’improvisait pas et a ainsi insisté sur la nécessité que tout M.A.T bénéficie d’une formation préalable à l’accueil de stagiaires.

La prochaine réunion se tiendra le 25 juin prochain et abordera la question des missions des EMF en travaillant à partir de la note de service de 1995.

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