Pour l’essentiel, ce nouveau diplôme ne change pas grand chose au bon vieux « brevet ». Il est simplement augmenté de l’épreuve présidentielle d’histoire des arts. Celle-ci revêtira toutefois un caractère interdisciplinaire et sera passée à l’oral en cours de formation devant un binôme d’enseignants.
Le Sgen-CFDT avait présenté avec le Se-Unsa de nombreux amendements sur ce texte. Bien qu’ayant pour beaucoup obtenu la majorité des voix, ils n’ont pour la plupart pas été retenus par l’administration.
Seule la maîtrise du socle commun de compétences et de connaissances est à présent clairement actée par le texte comme nous le souhaitions et ne se limite plus au B2i pour la compétence « informatique » et au niveau A2 de langue. C’est une avancée importante mais contredite par la suite de l’arrêté.
Pour le Sgen-CFDT, il s’agit là d’une occasion ratée de plus, signe d’un manque de volonté politique certain du ministère. Sous cette forme le DNB reste sans finalité.
Le Sgen-CFDT continuera à se battre pour que le diplôme national du brevet certifie uniquement la maîtrise des compétences et des connaissances du socle commun. L’urgence première est aujourd’hui la mise en place réelle des sept piliers du socle commun et la formation des enseignants au travail et à l’évaluation par compétences.
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