La rentrée 2009 a été marquée une fois de plus par la poursuite d’une politique de restriction budgétaire qui impose à l’Ecole des économies ridicules au regard du déficit annoncé du budget de l’Etat.
Et le budget 2010 poursuit la saignée
14 744 suppressions d’emploi dans l’éducation nationale, dont
14 144 postes de stagiaires enseignants et CPE.
600 postes supprimés de personnels administratifs
La formation des jeunes est pourtant un investissement pour l’avenir
Avec le Sgen-CFDT et le collectif "un pays, une école, notre avenir" agissez contre le budget 2010 :
en diffusant et en affichant le tract "budget 2010 : des choix lamentables"
en renvoyant au ministre de l’Education nationale la carte de doléance
en écrivant aux parlementaires (modèle de lettre ici)
Pourquoi le Sgen-CFDT n’appelle pas à la grève le 24 novembre ?
Le Sgen-CFDT, comme d’autres organisations, estime que les conditions ne sont pas réunies pour réussir une journée de grève. Malgré l’ampleur des suppressions d’emploi, les remontées dont dispose la fédération nous indiquent que les personnels ne sont pas prêts à s’investir dans une grève, principalement parce que cette forme d’action n’a pas fait la preuve d’une efficacité à la hauteur des efforts qu’elle exige de leur part. De ce fait, prendre le risque d’appeler à la grève c’est peut-être se montrer combatif mais c’est surtout emmener les collègues à l’échec et accentuer la résignation. C’est irresponsable puisque c’est fournir au gouvernement la preuve qu’il n’a pas à craindre de réaction d’ampleur.
L’objectif nous semble être de convaincre l’opinion publique que cette politique est néfaste pour l’avenir des jeunes, d’où les actions proposées ci-dessus.
Le Sgen-CFDT soutiendra par ailleurs toutes initiative locale permettant de sensibiliser la population sur cet enjeu fondamental