La réforme du lycée
La réforme du lycée général (que le Sgen n’a d’ailleurs pas approuvée), si elle va dans le bon sens en terme de projet est une catastrophe en terme d’application. Elle va, en effet, souvent se traduire par des regroupements hétérogènes d’élèves dans les enseignements communs à toutes les filières, permettant ainsi d’atteindre l’objectif non avoué de réduction des moyens. Car ceux-ci manquent également pour mettre en place le noyau dur de cette réforme, l’accompagnement personnalisé. Voilà encore une réforme lancée à toute vapeur sans réelle réflexion sur les effets de sa mise en œuvre, et nous constatons aujourd’hui toutes les conséquences que va avoir la précipitation qu’a le ministère à faire des économies (de même pour la réforme des STI).
Le conseil pédagogique a un rôle accru
Dans la réforme du lycée le conseil pédagogique voit son rôle accru. Il doit obligatoirement être consulté car c’est lui (et non le chef d’établissement) qui propose l’utilisation des heures d’accompagnement personnalisé et des 10 h par classe de dédoublements en classe de 2nde. Cette proposition devra être ensuite validée en CA.
Il est constitué par au moins un enseignant par discipline et un professeur principal par niveau, un CPE, le chef d’établissement, le chef des travaux. Cette composition minimale peut être adaptée selon les établissements.
Le vote de la DGH en CA (collège et lycée)
Les textes parus au BO du 4 février concernent le collège et le lycée. Notamment, en cas de rejet par le CA de la répartition proposée, le chef d’établissement dispose de 10 jours pour en présenter une autre.
Vous trouverez ici un récapitulatif des modifications induites
Une nécessaire concertation dans un délai très restreint
Pour pouvoir aborder dans la transparence les choix possibles il faut prévoir de déposer des Heures d’Information Syndicales (HIS) pour se concerter entre collègues.
Par ailleurs si le montant de la DGH est trop faible, vous pouvez consulter l’article sur nos propositions d’actions.
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