Les objectifs affichés par le ministère nous convenaient bien qu’ils s’inscrivent dans la logique de maintien des filières que le Sgen-CFDT condamne. Rien ne justifiait que le projet présenté par le ministère, qui actualise les enseignements technologiques et reprend le cadre général de la réforme des lycées, ne soit pas étudié en même temps que la voie générale. De fait, le ministre n’y a pas porté le même intérêt, refusant jusqu’au bout de respecter son engagement de réforme à moyens constants.
Pour le Sgen-CFDT, la nécessaire réduction de l’horaire global de l’élève devait profiter aux conditions d’études des élèves et aux conditions de travail des enseignants. C’est le sens des amendements que la fédération avait déposés pour porter à 18h (au lieu de 16 actuellement ) l’enveloppe mise à disposition des équipes pour organiser les groupes à effectif réduit nécessaires à la démarche technologique et à l’accompagnement des élèves.
Mais ce sont les considérations budgétaires qui l’ont emporté, hypothéquant gravement l’avenir des enseignements technologiques et des collègues concernés : Le statu quo les aurait condamnés à un plus ou moins lent dépérissement, une réforme mal menée pourrait s’avérer encore plus néfaste.
Le Sgen-CFDT a donc refusé de participer au vote sur les arrêtés présentés au CSE.
Plus que jamais, il est nécessaire de lutter pour obtenir du ministère et des rectorats :
Dans les lycées généraux et professionnels : les moyens de mettre en œuvre les dispositions réglementaires obtenues.
Dans les lycées technologiques les dispositions réglementaires et les moyens correspondants pour mettre en œuvre les objectifs et les principes pédagogiques affichés par les réformes que le ministère conduit sans conviction.
lire le tract : "STI - STL : respecter les personnels"
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