La loi Warsmann, votée définitivement le 14 avril 2011, abroge l’article du code de l’éducation (L423-1) qui constituait le fondement juridique des Greta. Lorsqu’elle sera promulguée, les Greta auront deux ans pour se doter d’une nouvelle structure juridique...
Mais, si une réforme est inévitable, la forme juridique du groupement d’intéret public (GIP) n’est pas inéluctable.
Du côté du ministère, c’est le silence et le mystère
La réforme, préparée dans le secret, fragilise les Greta et menace les personnels.
Depuis le début, les partenaires sociaux n’ont été consultés qu’une seule fois, à la rentrée 2010. Le Ministère a mené une réflexion interne sans transparence, ni concertation.
Réforme des GRETA
Rien n’oblige les Greta à adopter la structure G.I.P, structure qui place la mission formation continue des adultes et les personnels des Greta en dehors de l’Éducation nationale. Pourtant, le Ministère semble travailler sur cette option.
Récemment il s’est engagé à étudier les autres solutions : par exemple un E.P.A spécifique formation continue, comme le revendique le Sgen-CFDT... Nous ne croyons pas à la sincérité de cette étude et craignons qu’elle ne se résume à une liste d’inconvénients pour faire valoir la solution du G.I.P.
L’inquiétude des personnels est légitime
Que vont devenir les Greta ?
Que vont devenir les contrats de travail ?
Qu’en est-il de l’amélioration des conditions de travail ?
Malgré leur forte implication, les personnels ne se sentent pas considérés, pas respectés, pas reconnus !