Si la solution choisie par le ministre évite à tous les élèves de repasser la totalité de l’épreuve, en revanche elle reste insatisfaisante, injuste, et peut poser plus de problèmes qu’elle n’en résout. Elle pénalise de fait certains élèves qui auraient réussi cet exercice sans avoir été informés au préalable et frauduleusement de son contenu.
Le Sgen-CFDT propose donc que les jurys attribuent les points de l’exercice concerné au vu du livret scolaire de chaque élève. En adoptant cette démarche, le ministère, pour une fois, attesterait d’une pleine confiance en l’expertise des enseignants, ce qui devrait aller de soi !
Pour le Sgen-CFDT, cet incident met en lumière les limites d’un examen du Bac à bout de souffle et qui repose, dans sa conception napoléonienne, sur les seules épreuves terminales. Ceci démontre la pertinence de sa revendication d’une réforme de fond du Baccalauréat.
La preuve par le net : un examen conçu au XIXe siècle n’est plus adapté au troisième millénaire !