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Scolarisation des "2 ans" : la RGPP du Public fera-t-elle le bonheur du Privé ? Un guide sur le Langage en maternelle. Une expérience Québécoise qui interpelle.

lundi 27 juin 2011

L’École Publique, sous prétexte d’économies, ne veut plus des 2 ans : le privé commence à se saisir de l’opportunité. Ainsi, dans les départements voisins du Nord et du Pas-de-Calais, cinq établissements proposeront à la rentrés des classes "hors-contrat" afin d’accueillir les 2 ans. Nul doute que les enfants ainsi accueillis resteront dans le privé et ne rejoindront pas l’École Publique.
Le coût pour les familles sera de 90€ par mois soit infiniment moins que l’inscription en crèche, halte-garderie, ....
Lire, ci-dessous, l’article de la Voix du Nord de dimanche 26 juin 2011.

Toujours à propos de la maternelle, le ministère propose sur Eduscol une brochure sur « Le langage à l’école maternelle ». Cette brochure démontre, s’il en était besoin, qu’une vraie formation des enseignants des écoles est plus que jamais nécessaire.
La brochure est ici.

Ça se passe au Québec !!!
Le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport a mis en ligne un outil d’information concernant les transitions de qualité entre les différents milieux dans lesquels les enfants évoluent. Le guide met l’accent sur le passage du service de garde vers le préscolaire, car la première transition sert d’assise pour les suivantes. Cette étape du parcours scolaire et personnel de l’enfant aura donc un grand impact sur la motivation et la réussite scolaires du jeune. Une transition de qualité contribue à établir une certaine confiance chez l’enfant et sa famille en ce qui concerne la réussite du passage à un nouveau milieu.

Des écoles privées ouvrent des classes en se passant de l’Éducation nationale

À la rentrée, l’école privée Saint-Bertin à Saint-Omer ouvrira une classe hors contrat pour accueillir des enfants de deux à quatre ans. À la rentrée, l’école privée Saint-Bertin à Saint-Omer ouvrira une classe hors contrat pour accueillir des enfants de deux à quatre ans.
Dans un contexte davantage porté sur les fermetures de postes, cinq établissements privés catholiques ...
- un à Béthune, deux à Calais et deux dans l’Audomarois - ont reçu l’aval de la direction diocésaine pour créer des classes hors contrat. But principal : accueillir des enfants de moins de trois ans qui ne sont plus comptabilisés dans les effectifs de l’Éducation nationale.
a mis en ligne un outil d’information
C’est une première dans le département « pour répondre à des besoins qui ne sont plus pris en compte par l’Éducation nationale », indique la direction diocésaine.

À l’école Saint-Martin-Sainte-Thérèse, à Arques, près de Saint-Omer, cette nouvelle section vient compenser la fermeture de la classe des tout-petits et répondre à l’attente de parents. « Les familles étaient dans l’embarras, note le directeur David Carton. Les nourrices, les crèches sont au maximum de leur capacité. » Vingt-neuf inscriptions ont d’ores et déjà été enregistrées. Les petits écoliers intégreront l’établissement tout au long de l’année scolaire. Critères d’admission, avoir deux ans révolus et être propre.

Moins cher que la garde
À Saint-Bertin, à Saint-Omer, la classe hors contrat comble un manque : jusqu’à présent, l’établissement accueille les écoliers à partir de la grande section. Elle accueillera des écoliers de deux à quatre ans ; une dizaine sont déjà inscrits.

Dans les deux cas Audomarois, une enseignante et une aide maternelle ont été recrutées par les établissements. Le fonctionnement d’une classe hors contrat, salaire de l’ATSEM compris, est estimé à 30 000 E, financés par les établissements et une contribution des familles. À Arques, cette dernière s’élèvera à 90 € mensuels, soit le triple de la participation demandée pour un écolier « conventionnel ». « Mais un mode de garde revient plus cher », rappelle David Carton.

Trois autres écoles privées de l’Audomarois, qui perdent un poste, ont également reçu un avis favorable de la direction diocésaine pour l’ouverture d’une classe hors contrat. Elles ont finalement préféré surseoir à la création. Parmi elles, Notre-Dame Griffon et Notre-Dame Enclos de Saint-Omer accueilleront les enfants de moins de trois ans dans la limite des places disponibles.
MARIE JANSANA

Vingt-cinq postes ont été supprimés dans l’enseignement privé dans le diocèse d’Arras.

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