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Emplois d’Avenir Professeur - un dispositif volontariste

dimanche 16 décembre 2012

Le dispositif de recrutement des Emplois d’Avenir Professeur (EAP) a commencé : les premiers étudiants recrutés devraient être affectés dans les écoles et les établissements du 2nd degré dès janvier.


EAP : pour qui ? Où ?

Ces emplois sont des contrats particuliers qui s’adressent à des étudiants boursiers de l’enseignement supérieur âgés de moins de 25 ans (30 ans pour des étudiants handicapés) inscrits en L2, L3 ou M1.

Connaitre les modalités précises des candidatures : lire ici

Attention, pour un recrutement en janvier, date limite de dépôt des dossiers auprès de l’UPJV le mardi 18 décembre à 12h
- Retirer un dossier d’inscription sur le site de l’UPJV : cliquer ici

Ces étudiants peuvent être affectés dans les écoles et les établissements du second degré de l’enseignement public ou privé, et dans les établissements de l’enseignement agricole. Ils signent un contrat de travail proposé par le chef d’établissement jusqu’à la rentrée 2013. Ces contrats sont renouvelables jusqu’à 3 fois. Pour les affectations dans les écoles, c’est a priori le chef de l’établissement mutualisateur qui fait signer ce contrat et non le directeur d’Ecole.

Combien d’EAP en Picardie ?

La Picardie a un contingent de 87 EAP pour le premier degré et 26 EAP pour le second degré. Le comité technique académique va discuter lundi 17 décembre de la répartition des postes par département.

Chaque établissement devra se prononcer en Conseil d’Administration sur l’acceptation de ces EAP, et cela s’est déjà fait dans la majorité des établissements sous forme d’un vote de principe.

Comment se passera leur année ?

Ces étudiants seront accompagnés par un tuteur rémunéré. Ils devront être présents en moyenne 12h dans l’établissement et les tâches qui leur seront confiées seront différentes en fonction de leur niveau de recrutement (observation, prise en charge accompagnée de groupes d’élèves, AP ..).

Ils auront un emploi du temps aménagé qui doit leur permettre à la fois de finaliser leur année universitaire et de passer leurs examens ou concours.

Ils recevront un salaire de l’Etat de 400 euros nets (qui correspond à la signature du contrat de travail) auxquels s’ajouteront une bourse d’Etat pour ceux qui s’engagent à passer un concours de recrutement (217 euros nets) et leur Bourse d’Enseignement Supérieur.

La position du Sgen-CFDT

Le Sgen-CFDT approuve ce dispositif faute de mieux !

Des dispositifs plus favorables sont forcément envisageables en théorie : Le Sgen-CFDT est favorable à un pré-recrutement en L3 avec concours en fin de L3 et une formation progressive de 2 ans aboutissant à un master professionnalisant.

La situation économique du pays ne permet clairement pas de mettre en œuvre pour l’instant cette solution pour tous, le Sgen-CFDT ne peut donc qu’être favorable à une solution de discrimination positive pour ceux qui en ont le plus besoin.

Le Sgen-CFDT reconnait une volonté de prendre à bras le corps non seulement le problème du recrutement de façon générale, mais celui posé par l’augmentation du niveau du diplôme imposé (M2) qui a pénalisé ces dernières années les étudiants les plus fragiles financièrement. Ce dispositif tente de pallier les inégalités socio-culturelles qui traversent le recrutement aujourd’hui.

Le Sgen-CFDT appelle toutes les équipes à faire un bon accueil à ces jeunes : malgré les difficultés de ce métier qu’ils devront affronter, ce premier contact professionnel doit les encourager à poursuivre.

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