La CFDT conforte sa deuxième place avec 26%, juste derrière la CGT à 26,77%. FO est troisième à 15 ,94% suivie de la CFE-CGC à 9,43% et de la CFTC avec 9,30%.
Si la photographie d’ensemble reste inchangée, la CFDT est indéniablement confortée par ces résultats : elle réduit considérablement l’écart avec la CGT, confirmant ainsi que la mesure d’audience des organisations syndicales à partir du vote des salariés dans les entreprises constitue bien le critère pertinent.
Les signataires de l’Ani sur la sécurisation de l’emploi sont majoritaires
La réforme change les règles : désormais, pour être valable, un accord doit être signé par un ou des syndicats pesant au moins 30 % des voix, sans que un ou des syndicats pesant au moins 50 % ne fassent jouer leur droit d’opposition. Dans ce cadre là est pris en compte, non pas le score brut, mais le « poids relatif » de chacun au sein du seul club des cinq représentatifs.
En poids relatif (ramené aux seules organisations ayant franchi le seuil des 8%), seule la CGT (30,62%) se retrouve désormais en capacité de signer seule des accords au niveau national interprofessionnel. La CFDT ( 29,74 %) n’est donc pas, en mesure de signer seule. Ensemble, CFDT + CFTC (10,6 %) + CGC (10,8 %) pèsent 51.15 %. La CGT (30,6 %) et FO (18,2 %) pèsent 49 %. Ils ne seront donc pas en mesure de bloquer de futurs accords (50% obligatoire).
Donc contrairement à ce que d’aucuns laissaient entendre les signataires de l’accord sur la sécurisation de l’emploi sont bien majoritaires ! Tout l’argumentaire de la CGT et de FO consistant à dénoncer un accord « minoritaire » s’effondre.
Représentativité globale | Représentatifs | Représentativité relative | Syndicat pouvant signer seul | |
---|---|---|---|---|
CGT | 26.77 % | x | 30.62 | x |
CFDT | 26% | x | 29.74 | |
FO | 15.94 % | x | 18.2 | |
CGC | 9.43 % | x | 10.8 | |
CFTC | 9.30 % | x | 10.6 | |
UNSA | 4.26 % | Non Représentatifs | ||
SUD | 3.47 % | Non Représentatifs |