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Compte-rendu du CTP « Collèges » de l’Oise du 04/02/11

dimanche 6 février 2011

Toutes les déclarations préalables des organisations syndicales présentes ont marqué leur refus de la perte des moyens attribués à l’Oise et dénoncé la politique du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux.

L’inspecteur d’académie a répondu que la baisse des moyens ne représentait qu’une augmentation de 8 ou 9 élèves par collège seulement en moyenne, soit une augmentation de 0.50 du taux d’encadrement. Il a ensuite énoncé les principes qui l’ont guidé pour établir sa répartition :

- sauvegarder moyens prioritaires et dotation RAR sans regarder les éventuelles baisses d’effectifs,

- un seul niveau à 28,29 ou 30 élèves par établissement,

- ne pas avoir en H/E en dessous de 1,10.

- création de 3 ULIS dont 1 financée par le rectorat + une section d’éducation motrice, l’objectif étant d’avoir 1 Unité Locale Insertion Scolaire (classes pour enfants à besoins éducatifs particuliers, porteurs de handicap en collèges) pour deux CLIS (idem dans le 1er degré).

- mise de côté des heures pour le dispositif éclair puisqu’on ne sait pas encore comment ce sera payé (lui préfère des indemnités que des heures sup).

- différentiel HSA/HP maintenu en ZEP.

Suffisant donc pour assurer une rentrée acceptable….

Ajustements ponctuels ont été faites jusqu’à 10 ou 12 heures en fonction de difficultés ponctuelles : une trentaine a été faite. Il y a  300 heures mises sous le coude pour répondre à des situations locales prévues pour gérer des mouvements de population imprévues.

Point carte scolaire

Pour les zones d’éducation prioritaire, il est difficile de refuser dérogations quand il y a de la place vu la suppression de la carte scolaire ; la stratégie de l’IA est donc de réduire les divisions de 6ème pour friser les 30,31 et éviter d’ouvrir une sixième division pour avoir 15 ou 20 places dont le refus sera difficile à justifier.

Débat sur les changements concernant l’éducation prioritaire

 La liste des établissements ECLAIR n’est pas encore arrêtée ; tout établissement en RAR va passer en CLAIR avec les écoles du réseau correspondant. Qui ne devient pas CLAIR cesse d’être RAR. Tout intérêt à intégrer le dispositif sinon on perd des moyens. C’est au ministère de donner les étiquettes. 3 conséquences : innovation, profs sur profils et avoir des préfets. L’inspecteur assure que l’étiquetage en CLAIR n’a pas rapport avec la violence mais avec la difficulté scolaire avérée. Ce n’est pas un dispositif sécuritaire. Le préfet des études ne remplacera pas les référents qui seront maintenus. La question se posera de savoir en cas de mutation et d’arrivée sur le poste : le fait-on rentrer dans le profil ? Pour l’instant ce recrutement à

profil ne concerne pas le 1er degré.

Rappel des organisations syndicales du refus de ce nouveau dispositif (succès de la pétition signée massivement par les personnels) qui permet aux chefs d’établissement de recruter eux-mêmes leurs enseignants, instaurant une « zone franche » de dérèglementation et pose le problème des postes à profil.

Discussion sur les Segpa

Objectif : supprimer les ½ sections. Stabilité privilégiée quand champs professionnels stabilisés pour éviter bmp (partage de postes) avec 16 élèves par classe ; les élèves seront répartis en fonction des places disponibles si les seuils sont réellement dépassés alors ouverture de deux divisions (avec deux fois 13 ou deux fois 14). Chefs d’établissements et directeurs de segpa ont reçu une note hier. Chiffres donnés sont donc provisoires. Par ailleurs, les Maisons Départementales du Handicap modifient leur façon de travailler en donnant leurs informations dès janvier ce qui permettra en avril-mai d’avoir des données plus fiables. Les moyens dévolus au Segpa sont reconduits.

Discussion sur la contractualisation

 L’Inspecteur note un retard de  l’Oise en matière de contractualisation avec les établissements, ce qui fait augmenter le nombre d’heures mise de côté (60 heures). L’idée est de se fixer des objectifs concertés avec l’IA en matière de motivation des élèves, de résultats (non redoublement, taux de passage en seconde), d’objectifs

éducatifs. L’idée est de faire naître le débat pour faire progresser les élèves. Taux de passage en 2nde à 64 %, plus 2 par rapport à la moyenne nationale.

VOTE SUR LA REPARTITION

Contre : 9 (toutes les organisations syndicales) abst : 0 Pour : 10 (administration)

QUESTIONS DIVERSES

1. Formation des Professeurs d’Écoles Stagiaires (P.E.S.) Rien sur le 2nd degré. 1er degré : formation contrainte par rapport à la balance des emplois. Risque de sous-effectif : obligé de les affecter sur postes deux en classe. Les mettre pas loin des formateurs : les faire rentrer plus tôt pour leur fournir

éléments de base pour affronter la classe. Formation théorique moins concentrée : sera organisée sur 3 périodes. Entre ces périodes de formation théorique trois types de temps : exercice face aux élèves, temps de visite par le tuteur, temps d’observation du PES dans la classe du tuteur. Géographie des postes réservés : faut de la proximité

entre écoles d’application et lieu d’affectation des stagiaires. Il devrait y avoir plus de PES mais a priori pas trop de changement dans les phases internes fin courant janvier ou février 316 heures de formation bouclées. Même remplacement à mettre en place tout au long de la formation. Brigade de remplacement stage sera renforcée. Somme et Aisne seront en surnombre fort, Oise en sous-nombre ; seule façon de compenser prendre sur les deux autres départements.

2. IA ne touchera pas aux Rased en jouant sur l’augmentation des effectifs par classe.

3. Tension sur le remplacement pour le 1er degré. Arrêtera des stagiaires T1 pour remplacements urgents. Utilisation au maxi des PES formés. 1/3 a déjà pris en charge congés longs.

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