À la surprise générale, et sans aucune concertation, le gouvernement a déposé le 9 septembre un projet de loi organique qui, de fait, supprime l’institution du « défenseur des enfants » créée par la loi du 6 mars 2000.
Rien dans la modification constitutionnelle évoquée (institution d’un « défenseur des droits ») ne justifie cette suppression sur laquelle l’exposé des motifs du projet de loi n’argumente même pas.
Cette dilution de la défense des droits de l’enfant dans une mission beaucoup plus générale (...)